7 février 2013

The "I wish my fish had a head" supper




Aujourd'hui fut une bonne journée, une excellente journée, une journée où les choses ont brassé, où les changements se sont enclenchés, une journée qui fait que tout le reste des journées ne sera plus pareil, une journée, ma foi, toute pleine de... sarcasme.

Sur le retour à la maison, on pondère, on oublie, on se souvient, on réfléchit, et on se dit que, au bout du compte, quand le monde (et là je parle du vrai monde, pas "la vie", mais le monsieur-madame toute le monde)...donc quand LE monde ne fait plus aucun sens, la meilleure chose à faire et de simplement se la fermer. Once the fish has no head, you only have a tail left!

Et rien ne ferait moins de sens que d'argumenter avec une queue, enfin, avec une "tail".

Alors j'ai ressorti mon vivaneau que j'ai poché hier soir, mis le restant dans un poelon, avec un peu du jus de cuisson, un mélange de coco, oignon vert, piment, citron, basilic thai, gingembre, avec un autre restant de nouille soba, probablement aux épinards (parce qu'elles sont vertes!) et je me suis mise à ventiler.

Il vaut mieux parfois juste manger son repas réchauffé, de chose sans tête, juste espérer que demain on pourra se payer un poisson tout entier, ce dire que, bien qu'on soit très intelligent (je suis quand même capable de déterminer la sorte de nouille à la couleur!) et ben ce n'est pas suffisant.

Un jour j'apporterai mon intelligence ailleurs, mais entre temps, je la trimbalerai partout où je peux manger mon monde...je veux dire mes poissons sans tête, en espérant que ces bons Oméga 3 et autres choses dont je ne suis point au courant feront leur petit bout de chemin pour me rendre encore plus GÉNIALE!!!!! Jusqu'au jour où mon esprit sera tellement liché que je pourrai finalement, par sagesse plutôt que par résignation, me la fermer simplement.