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19 décembre 2011

Activité de colocs: Maison en pain d'épices

Je me suis acheté une super trousse de maison en pain d'épices, la dernière chez Métro à CDN. Je l'ai vue de loin, mais j'ai aussi remarqué le petit garçon qui était planté devant et qui demandait à son père de la prendre. Dans ma tête, la bataille! D'un côté "touche pas à ma maison, touche pas à ma maison" et de l'autre je me disais que j'étais bien égoïste de vouloir priver un petit garçon d'un aussi beau cadeau. Heureusement pour moi, son père était de mon bord. Pas de l'égoïsme finalement, juste le destin!

Et puis j'ai partagé ce fabuleux moment avec Maude, ma coloc. C'est-ti pas ça, l'esprit des fêtes, hein?!?!

La maison en pain d'épices from Sarah Pisanu on Vimeo.

11 février 2008

Pirichittus

Quoi de mieux pour briser la routine qu’un petit voyage d’une journée, en groupe, dans un immense bus voyageur, pour découvrir de nouveaux coins de pays? J’avais de la chance, quand j’étais jeune, de participer à ce genre de balades que notre association culturelle organisait. Plusieurs familles se réunissaient le temps d’une journée pour aller visiter un nouveau vignoble ou un producteur de sanglier. Nous dégustions les alcools, faisions les tours de propriétaires, un musée parfois, ou une église. Nous pique-niquions en début d’après-midi et ça recommençait jusqu’à ce que le soleil couchant nous indique qu’il était bien temps d’arrêter tout ça.

Mais les festivités commençaient dès le matin, dans l’autobus, alors qu’on se passait, de main en main, les immenses thermos de café et qu’une dame se balançait dans l’allée pour distribuer des petites gâteries qu’elle avait préparées la veille. Le biscuit encore dans la bouche, une autre dame, une autre gâterie, et ce, tout le long du voyage. Peut-être qu’une douce compétition entre les cuisinières se tramait sous nos yeux, mais pour tous ceux qui se remplissaient la panse, tout était bon et tout était merveilleux.

C’est à ces délicieux moments que je pensais en feuilletant mon gros livre des saveurs de la Sardaigne. Cette île méditerranéenne, qui se trouve juste au sud de la Corse, possède une gastronomie typique des insulaires de la région : beaucoup de poisson, surtout des grillades, un peu de cochonnet, quantité de légumes quand la sècheresse ne brûle pas tout sur son passage, et des desserts, simples mais savoureux, qu’on mange plus qu’autrement en goûter qu’après le repas. La Sardaigne a connu le passage des Maures, alors des épices comme le safran et le cumin se sont frayés une place importante dans la cuisine locale. Mais pour aujourd’hui, je me suis arrêtée sur un biscuit citronné puisque tous les ingrédients demandés se trouvaient dans ma boîte à surprise. J’en essaierai probablement d’autres et vous en ferai part.

Je vous présente la recette tel qu’elle se retrouve dans le livre. Je mentionnerai après les conneries, heu... je veux dire erreurs que j’ai faites.

Pirichittus

1 petit verre d’huile d’olive
3 citrons
12 œufs
600 g de farine
400 g de sucre

Mélanger les œufs dans un bol, puis ajouter graduellement l’huile, en fouettant continuellement. Dans un bol plus grand, verser la farine et créer un puit au centre où on verse le mélange d’œufs. On mélange bien et on laisse reposer.



On chauffe le four à 200 C (400 F). On crée des petites boulettes de la grosseur d’une balle de golf qu’on dispose sur une plaque parcheminée, bien distancées les unes des autres. On cuit 15-20 minute.

Pendant la cuisson, on prépare le sucre dans un chaudron, avec un demi-verre d’eau et le zeste des trois citrons.

Quand les biscuits sont prêts, on les laisse refroidir quelques minutes puis on les trempe dans le sucre 1 ou 2 minute, pour qu’ils s’imbibent un peu du liquide. On laisse ensuite refroidir sur une plaque. La recette donne environ 45 biscuits.



Bon alors, les choses à ne pas faire, surtout quand on a une maladie qui nous pousse à toujours modifier les recettes :

- ne pas utiliser du sucre non-raffiné, la couleur n’est pas très appétissante
- ne pas oublier le premier caramel sur le feu, la raison est évidente
- ne pas mettre le jus des citrons dans le sucre, car le sucre ne cristallisera pas sur les biscuits et ne donnera pas un beau glaçage blanc (toutes les femmes qui s’épilent au sucre vont me comprendre ici, pour les autres, croyez-moi, j’aurais du y penser moi-même, mais je suis une imbécile, parfois…)
- je crois qu’il vaut mieux utiliser des œufs moyens, j’ai pris mes habituels extra-gros et je crois que la pâte était trop liquide et les boulettes manquaient un peu de tonus



Je suis tout de même très heureuse du résultat et je suis prête à en refaire. Le biscuit est à peine sucré grâce au glaçage et la texture est entre celle d’un gâteau et d’un biscuit sablé. Si vous n’avez pas de citron, je suis certaine que ce sera aussi délicieux avec du zeste d’orange ou de pamplemousse, ou même seulement parfumé à la cardamome ou une autre épice ou bien …. (vous voyez ce que je veux dire quand je dis que c’est une maladie, la modification)

4 décembre 2007

Oh pardon!

Après plusieurs mois d'absence, je reviens, prête à demander pardon et pleine de nouvelles (et bonnes résolutions). Le temps des fêtes (chrétien) approche et il est grand temps de mettre les soucis de côtés pour pouvoir nous plonger dans le rouge et le doré. Et à certains non-chrétiens, aux Juifs en fait, je souhaite un merveilleux Hanukkah, cette fête de la lumière qui commence aujourd'hui.

Bien que le 25 ne soit que dans trois semaines, gastronomiquement parlant, Noël se prépare à l'avance: biscuits, gâteaux aux fruits confits et maisonnettes en pain d'épices demandent préparation et dur labeur. Maintenant que j'y pense, 21 jours c'est pas beaucoup pour faire tout ce que j'aimerais faire. Pour l'instant, deux soupers en vue, un pour le boulot et un pour les amis, et j'ai du pain sur la planche. Il me semblait avoir commencé vendredi dernier avec une "batch" de Viennese Crescent Holiday Cookies modifiés mais j'ai eu la mauvaise idée d'en apporter au boulot et chez mon poupa (bien mangé, poupa?!?!).

Chaque année je prépare les biscuits à la farine d'avoine que ma mère préparait il y a très, très, très (très) longtemps. Un de mes "runners". Aucune idée de la provenance de la recette mais ce sont probablement mes préférés. Une recette hyper simple, que je modifie selon ce que j'ai sous la main, qui rapporte gros, j'en congèle la moitié, une fois les biscuits refroidis, dans un bon vieux ziploc, et je les décongèle deux jours après parce que, et ben, je ne peux pas m'en empêcher...

Alors voici la liste (officielle) des ingrédients:

4 oeufs
1,5 t. de sucre
1 t. d'huile végétale non-goûteuse (canola)
2,5 t. de farine tout usage
1 cuil. à thé de poudre à pâte
3 t. de flocons d'avoine (pas du gruau instantanné!)
0,5 t. de raisins secs
1 t. de noix roties, hachées

Je mets en général n'importe quelle farine (kamut, épeautre, blé, quinoa). Éviter les farines de lentilles par contre, jamais essayé mais mon instinct me dit...euh... non. Et pour le sucre, je remplace souvent par de la cassonade ou du sucre non raffiné.
J'omets les raisins et change de noix selon ce qui se présente à moi (amandes, noisettes et aujourd'hui, noix du brésil).

Alors on bat les oeufs et on ajoute sucre et huile. Et on bat encore un peu beaucoup. On ajoute la farine tamisée avec la poudre à pâte, et ensuite l'avoine, les raisins et les noix s'il y a. On fait des petites boules avec deux cuillères et on dépose sur des plaques bien huilée et farinée, ou parcheminée ou siliconée (comme les miennes!). Aujourd'hui, la production s'étend à 50 cookies. Et puis on cuit 15-20 minutes au four à 300 F. Personnellement, je les aime croustillants, alors j'étire le temps de cuisson.

Ma partie préférée lorsque je fais des biscuits: les placer dans une belle assiette, empilés les uns par dessus les autres, et admirer mon oeuvre. Le tout sans m'empiffrer. Dur, dur, dur...



(ouff... ça ne paraît pas trop qu'il en manque 2 ... 3 ... peut-être plus)

Avec un grand verre de lait, devant la télé, à regarder "A Charlie Brown Christmas", c'est le plus beau début de temps des fêtes...

Et encore une fois pardon de m'être absentée aussi longtemps. En fait, je me demande pardon à moi-même d'avoir abandonner aussi longtemps ce pur bonheur qu'est la science de la marmite. On oublie parfois ce qui nous fait le plus de bien.