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15 janvier 2008

Mes tant attendus spätzle(s) et pesto de brocoli: petites boules de bonheur en ces froides journées d'hiver

Comme je l'avais promis, ou prédit, en fait seulement mentionné je crois, j'ai fait joujou avec un nouveau bidule que j'ai acheté chez Ares, il y une ou deux semaines, un magasin d'article de cuisine à Laval, assez impressionnant pour que j'accepte de traverser l'eau pour me rendre en banlieue (pas de commentaire sur ma citadinerie, je donne dans la campagne, mais la banlieue, la banlieue.... ça reste encore dur dur dur).

Après des heures de recherche sur Internet, ou une bonne vingtaine de minutes, j'ai choisi une des recettes les plus simples pour produire ma première pâte à spätzle. Il est toujours difficile de se lancer dans la création d'une nouvelle préparation sans avoir observer, zieuter, admirer quelqu'un d'autre se sacrifier et s'exposer aux échecs inhérents à une telle entreprise. Je serai aujourd'hui mon propre cobaye, ma propre tête de turc (il faudrait vraiment trouver une autre expression pour remplacer celle-là), ma propre source de déception et de moquerie. Et oui, j'accepte pleinement tout ce qui peut arriver à partir de maintenant, les explosions, les odeurs nauséabondes, et même une possible mort soudaine. Je me suis signée un contrat, évoquant les risques possibles, et me présentant comme seule responsable des conséquences qui vont suivre. Et oui, la main tremblante, le coeur palpitant, j'ai osé, malgré le doute envahissant mon être, j'ai osé, j'ai mélangé une tasse et un quart de farine avec un quart de cuillérée à thé de sel. J'ai tu toutes les petites voix qui me disaient qu'il était encore temps d'arrêter, et j'ai creusé un gouffre au centre des sables pour y casser un oeuf et y verser un quart de tasse d'eau température pièce. Et j'ai mélangé encore, mon courage à des milles à la ronde, et, sans même y réfléchir, j'ai encore ajouté de l'eau, jusqu'à ce que je me dise, Puz, arrête, arrête, tu vas tout gâcher. La texture était assez épaisse pour se coller à ma cuillère malgré mes émotions chambranlantes, mais assez lisse et liquide pour passer au travers des trous de ma râpe comme mon bon sens coule entre mes synapses.





Et maintenant, on sort la machine, qui doit être installée au-dessus d'une marmite d'eau bouillante. La pâte est coulée dans le récipient, puis on fait joujou avec: droite à gauche à droite à gauche, et va et vient va et encore vient. Je m'amuse...





J'aurais pu me préparer les traditionnels oignons caramélisés pour dorer mes spätzle(s) mais j'ai décidé de me payer une sauce un peu plus vitaminée: j'ai broyé du brocoli cuit à la vapeur, avec des amandes grillées et un peu de parmesan, un petit pesto minute qui réinvente les traditions!

Bon appétit!

29 décembre 2007

Midnight Snack: Ouff... je me sens paffff!

Oh la la, je ne suis rendue qu'à la moitié du temps des fêtes et je me sens déjà comme un gros mammouth diabétique. Je suis encore rassasiée du réveillon de Noël, et pourtant je ne peux m'empêcher de m'empiffrer comme une balayeuse centrale. Je me gave de tisane d'artichaut pour mieux faire passer le tout, avec un verre d'eau accompagné de petite vache bouillonnante et une claque sur la gueule pour m'encourager à ne pas réitérer, sans succès bien évidemment, puisque je suis dans le même état ce soir, à un mètre de mon ordi, pour laisser respirer ma bedaine. Il était minuit hier, comme tous les jours qui ont précédé hier, mais hier plus particulièrement, j'avais faim (...) et j'ai ouvert un de mes nouveaux bouquins de cuisine (gracieuseté du frèrot), un mélange de cuisine nippone et ouesterne, parfait pour mes envies nocturnes de repas légèrs et succulents. Par hasard, j'avais préalablement acheté tous les ingrédients nécessaires pour faire la recette. Quelle chance!!!! Non mais, c'est fou la vie parfois.

Green Tea Noodle Salad (modifiée, je ne sais même pas pourquoi je le mentionne encore)

200g de nouilles soba au thé vert (Miss Lawson demande de les couper en deux ... pourquoi????)
le fond de ma main de flocons de wakame (algues qu'on utilise surtout dans la soupe miso)
1 t. de tomates cerises, coupées en deux (pourquoi??? ... non je blague)
1,5 t. de bébé-épinards bien nettoyés, bien égouttés
1 avocat, coupé en dés
graine de sésame pour décorer (je n'avais pas envie de vider complètement mon garde-manger pour les trouver, alors je m'en suis passée, mais ça pourrait être bon)

Pour la vinaigrette:

2 cuil. à soupe de sauce soya légère
1/4 t. de vinaigre de riz
1,5 cuil. à soupe de mirin (un vin de riz doux et sucré)
2,5 cuil. à thé d'huile de sésame
un peu de gingembre râpé (moi j'adore, alors j'abuse)
1 cuil. à thé de gomashio (mélange de sésame et de sel, ma petite touche personnelle)
i pincée de poivre sansho (mon autre touche perso)

Alors on cuit les nouilles, coupées en deux ou non, dans une grande quantité d'eau bouillante. Miss Lawson conseille, pour une meilleure cuisson, d'ajouter une tasse d'eau froide, de refaire bouillir, de rajouter de l'eau froide et de continuer comme ça jusqu'à ce que les nouilles soient al dente; j'ai plus ou moins discerné une différence avec la méthode habituelle, sans chici, mais bon, je reste ouverte....

On rince bien les nouilles à l'eau froide, car c'est une salade froide, et que les nouilles vont prendre en "tapon" si on n'agit pas bien vite. On réserve.

On fait tremper les flocons de wakame dans l'eau, une cinquaine de minute.

On prépare la vinaigrette en mélangeant tous les ingrédients. Cette étape est très délicate. Faites attention, hein. Vous pouvez rater toute la recette si vous n'êtes pas vigilant.

On mélange la moitié de la vinaigrette avec les nouilles. On brasse délicatement, pour ne pas briser les vermicelles. On ajoute le wakame égoutté, et les légumes, puis le reste de la vinaigrette. 4 entrée. 3 lunchs. 2 bons repas.



Il m'en reste encore pour le souper d'aujourd'hui. Fabuleux. Je ne suis pas une grande fana des restants, mais puisque je suis trop pafff pour faire quoi que ce soit, je ne vais pas me plaindre.

...

C'est bien le temps des fêtes, c'est bon pour le moral au début, mais, petit à petit, les débalancements physiques nous rattrappent et on se lève le matin, les yeux pouffis, la bouche sèche, les jointures coincées, l'estomac passé à la moulinette et les intestins bornés, et on se demande si les douze prochains mois seront suffisant pour se remettre en forme. J'ai commencé 2007 avec un mal de crâne et l'année fut infecte. Cette année, je me tiens proche du jus de canneberge et loin des hommes. 2008 sera merveilleux.

11 juin 2007

Printemps

Magnifique printemps, gourmande saison qui nous enivre de fraîcheur et de brillantes couleurs. Que j'adore me promener au marché ces temps-ci, et y trouver des bottes et des bottes d'herbes aromatiques, de verdures craquantes et succulentes. Les gens y reviennent, après des mois d'absence, comme à un rendez-vous qu'on attend depuis longtemps. L'hiver, le marché appartient à quelques férus de bouffe et d'escapades alimentaires. L'été, les terrasses sont remplies de vieux amis, engloutissant sandwich saucisse/choucroute, cafés au lait et glaces aux fruits divers. Même au coeur de la semaine, les marchands ne savent plus ou donner de la tête. Sacs de tissus à la main, le porte-feuille bien ouvert, les clients sont émerveillés de ce que la nature leur apporte enfin, appréciant finalement la délicatesse des pois frais après des mois de sacs congelés. Tout d'un coup, un tas d'idées viennent en tête, des souvenirs de vieilles émissions de cuisine, des conseils de la vieille belle-mère, et nous salivons déjà en pensant au souper qui nous attend.

Têtes de violon, asperges, petits pois, fleurs de courgettes: les légumes saisonniers avancent, un après l'autre, pour nous divertir pendant quelques temps. Et on s'empresse d'y succomber avant qu'ils disparaissent. De petits plaisirs temporaires qui restent gravés en bouche, nous faison souhaiter de suite le printemps prochain.





Aujourd'hui, je me suis laissée aller dans les fines herbes. J'ai redécouvert le basilique thaïlandais, sa saveur acidulée et mentholée que j'adore avec des crevettes. Contrairement à d'autres qui utilisent les herbes pour souligner le goût d'un aliment, je prépare parfois des plats en essayant de ne mettre en évidence que le bouquet de feuilles vertes ajoutées. J'aime traiter ces herbes comme des légumes à part entière, comme des laitues qu'on mange tout simplement, accompagnées d'une légère vinaigrette. Rien de mieux qu'un taboulé pour savourer un bouquet de persil ou une limonade ou nagent des tiges de feuilles de menthe.

Pour mon petit sauté thaïlandais, j'ai fait suer un oignon, des pois mange-tout taillés en biais et une moitié de poivron rouge dans un poêlon, avec un peu de nuoc mam, d'huile de sésame et de gingembre rapé. Je déteste les crevettes trop cuites, alors, lorsque je jette les crevettes dans le mélange, j'arrête le feu et laisse la chaleur du métal faire son travail. Puis j'ajoute les nouilles de riz bouillantes qui terminent la cuisson. Mes crevettes restent ainsi toujours juteuses. Deux bonnes poignées de basilique thaïlandais, un spouch de jus de lime, et le tour est joué.

Maintenant, je dois trouver la recette parfaite pour mes fleurs de zucchinis: fascinant aliment, mais je ne réussis jamais à en retirer le maximum. Je continue de m'accrocher à mes souvenirs de fleurs de zucchinis farcies et frittes que je dévorais en Italie; un jour peut-être, je pourrais me régaler de ma propre confection.

2 juin 2007

Champignons, Nori et ... chocolat

Je peux vous poser une question??? Que faites-vous avec vos restants de champignons séchés en poudre?

(Silence)

Bon, je suppose que je suis la seule à faire ça. C'est pourtant délicieux: je conserve dans mon garde-manger une belle variété de ces champignons déshydratés que j'utilise dans tous mes risottos après les avoir pulvérisés dans un moulin. Exquis. Aucun besoin de bouillon, seulement de l'eau chaude avec une grosse cuillérée de cette poudre magique (poudre magique, pas champignons magiques, même si j'aimerais bien parfois...), un peu de vin blanc et, tadam, un petit risotto rapide et si savoureux. C'est ce que je me suis fait la semaine dernière, et, bien sur, exagération oblige, j'ai produit toute un tasse de cette poupoud'! Étonnament, il y a une limite à la quantité de risotto qu'un être humain peut ingérer (j'ai essayé et essayé de repousser cette limite, sans amélioration... je suis passée à deux doigts de la mort, je vous le jure).

Alors on tente de s'inspirer de notre garde-manger:



Ça vous inspire??? C'est une question rhétorique, juste comme ça.

Mes yeux sont tombés sur les feuilles de Nori. Humm.... sushi.....Humm.... take out ... ah la la, focus Pooz, FOCUS.

Un petit rouleau de Nori et poudre de champignons. On commence bien. Le riz c'est trop long à préparer, alors j'opte pour les nouilles soba, des nouilles japonaise à base de sarrasin (on en trouve dans presque toutes les épiceries aujourd'hui, et elles cuisent en 3 minutes - pratique). Je reste dans le thème, tout de même. J'ai décidé de les faire cuire dans un bouillon de poudre de champignons, avec un peu de soya pour rehausser le tout.

J'ai lu moult bouquins sur la cuisine japonaise et on y propose souvent des marinades pour les nouilles soba pour les rendre ... intéressantes. J'ai composé la mienne, poussée par l'inspiration venue de tous ces grands chefs qui m'ont précédée:

Mirin
Sauce soya
Nuoc Mam (sauce de poisson)
Huile de sésame (2 gouttes)
Graines de sésame grillées
Zeste et jus de lime
Gingembre rapé
Raifort (je n'ai plus de wasabi, c'est triste)
Ciboulette
Un peu de poupoud'

Ne me demandez pas les quantités, suivez votre instinct, c'est votre meilleur ami. Les nouilles absorbent tout le liquide, alors plus vous en mettez, plus ça goutte (mais quelle déduction épatante).



Je suppose qu'on peut manger le tout comme ça. J'ai réussi à être patiente et attendre que ça refroidisse. Il me restait des bébé-épinards d'hier, quelques carottes en julienne. Et voilà! Et comme j'aime bien faire trempette, un peu de soya et jus de lime ont fait mon bonheur.



Bon, maintenant, je bouffe et je m'en vais bosser. Quelques chocos pour la route...

Cinq heures plus tard:
Humm..... fabuleux. Pas certaine que le goût des champignons ressorte autant que je l'aurais voulu, mais certaine par contre que, sans eux, ils manqueraient un petit quelque chose!