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29 janvier 2008

Mousse de chocolat blanc au thé vert: c'est avec du tofu, alors, les végétaliens sont les bienvenus!

Ça y est, je ne peux plus m'arrêter. Mon fridge est rempli de petits flans et je me mets tout de même à préparer un autre petit dessert rapido presto. Pour qui??? Pour quoi??? Mais pour moi, voyons! Ne me dites pas: Puz, tu penses pas avoir assez de dessert comme ça??? Et je vous répondrais: Mais non, pardi! On n'a jamais assez de dessert!!! Et vous me direz: Puz, feras-tu double shift de yoga demain pour compenser tout ça??? Et je vous répondrais: ... En fait, je ne vous répondrais rien du tout, puisque je serais partie à la course pour éviter qu'on me ramène ma gloutonnerie sous le nez. Voilà.

Mais puisque vous n'en avez rien à faire de mes conversations hypothétiques, je vais plutôt vous expliquer comment m'est venue l'idée de faire ce petit dessert. Un bon matin, je me suis réveillée, affamée, sans le moindre crouton de pain à me mettre sous la dent, sans la moindre vieille brioche assèchée à grignoter. Dans ma boîte froide il n'y avait qu'un paquet de tofu soyeux dont je ne savais que faire. Dans le garde manger, un restant de chocolat blanc, vieux souvenir d'une recette manquée (je ne mange jamais de chocolat blanc directos, comme ça, bien trop sucré ... yeuhh) et dans ma petite armoire aux herbes, un petit pot de poudre verte, bien légale, qu'on appelle macha, ou matcha, comme vous préférez. J'avais déjà vu un chef, à une émission au Food Network, faire une mousse au chocolat à base de tofu, mais c'était du chocolat noir, et je n'avais aucune idée des quantités utilisées. Suite à de nombreuses erreurs, j'en suis venue à trouver les proportions parfaites pour mes papilles gustatives et, dans un élan de grande et gratuite générosité, je vous en fait part.

Mousse au chocolat blanc et au thé vert

1 paquet de 500 g de tofu soyeux extra-ferme (je préfère travailler avec celui là, ça fonctionne avec les autres tofus soyeux, mais la texture s'en verra modifiée)
220 g de chocolat blanc, à base de soya pour les végétaliens
1 cuil. à thé de matcha (si vous aimez VRAIMENT le goût du matcha, vous pouvez mettre une cuillérée comble)
quelques gouttes d'essence d'amande (une petite fantaisie)

Je me rends compte que je suis pratiquement incapable d'énoncer des ingrédients sans user des parenthèses. Ohhh, ça doit faire mon charme je suppose... hein???

Alors on sort son robot culinaire. Je n'ai jamais essayé avec un autre appareil, faites m'en part si vous vous lancez. On met le tofu dans la machine et on part le tout, pour un bon petit bout de temps. De temps en temps, la spatule se fera aller sur les parois du bol de plastique pour être certain de ne rien manquer. Le tofu doit devenir hyper lisse, comme une crème fouettée. En suite, on fait fondre le chocolat au bain-marie, doucement, tranquillement, avec beaucoup d'amour. Puis on verse le chocolat dans le robot, ainsi que le thé vert, et on repart, la spatule toujours prête à travailler. Pendant que ça roule, on introduit l'essence d'amande.

On verse dans les plats à service et on réfrigère le tout, quelques heures. J'aime les servir avec des petits biscotti.

Ça vous donnera 6 portions raisonnables ou 4 portions pour gloutons.

Une portion pour moi! Mais non, je blague.

...

Trêve de plaisanterie, j'ai une petite question pour mes amis de Blogger. J'aimerais bien que les commentaires s'affichent automatiquement sous mes posts, sans que les gens aient à cliquer sur un onglet. J'ai bien cherché comment faire, sans succès. À l'aide...

20 janvier 2008

Mise au point, avec des crêpes au chocolat!

Que fait-on quand on est l'auteur d'un blogue de bouffe et qu'on n'a pas envie de cuisiner??? Je suppose qu'on fait comme moi, et qu'on n'écrit pas. Mais je dois avouer, je me sens coupable. Et je n'ai aucune idée pourquoi. Dois-je quelque chose à qui que ce soit? Est-ce d'avoir déçu mes 3 lecteurs? Est-ce par peur de perdre mes 15 mintues de gloire grâce à 15 lignes sur un filet de poisson? Cette surprenante culpabilité m'a amenée à me poser de sérieuses questions sur mes intentions face à ce petit projet. Si je voulais simplement me faire plaisir, passer du temps ailleurs que devant la télé, me sentirais-je coupable de sauter quelques journées? Ou bien est-ce un défi personnel, une preuve que je me dois à moi-même, pour me convaincre que je suis capable de mener quelque chose à terme, d'être constante et disciplinée?

La tenue d'un blogue me semble presque thérapeutique, à la limite psychanalytique: pour la plupart d'entre nous, blogueurs, cette activité ne nous rapporte rien de matériel, ou très peu, rien de glorieux et rien de permanent. Et pourtant, de plus en plus de gens s'y mettent, souvent avec assiduité et ardeur, pour finalement jeter nos idées dans le monde de façon anonyme et non-intimidante, une manière de faire le bilan comme pour un journal intime, ou bien pour la satisfaction de se réaliser individuellement, à l'extérieur de notre travail ou de notre famille.

Cette semaine, je n'avais pas envie de mettre la main à la pâte, littéralement, ni pour moi, ni pour vous (ne vous sentez pas trahis, je vous en prie). J'ai mangé des sacs entiers de fèves de soya (edamame beans), des oeufs, des sushis rapides... des crêpes. Et, après mon petit bilan, je me dis que j'ai bien le droit à une petite paresse et et à une semaine de mal-bouffe. Car il faut bien que ce blogue reste un plaisir et un passe-temps, qu'il ne devienne pas un bourreau prêt à me couper les doigts chaque jour que je ne cuisine pas.

En attendant que mon goût de cuisiner revienne (je vous avoue que l'avancement de ma maîtrise influence énormément mes humeurs), je me penche sur une grosse assiette de crêpes au chocolat. Oui, c'est une grosse assiette. Est-ce raisonnable? Probabalement pas. Vais-je partager? Probablement pas. Vais-je mourir d'une crise de foie avec mon super coulis de crème au chocolat? Heuuuu.... J'ai lunché léger, alors ça va, ça va......

12 janvier 2008

Souvenirs de voyage

Entre deux musées, une randonnée sur un volcan et un souper avec des amis d'un autre continent, je profite de mes voyages pour faire de fabuleuses découvertes gastronomiques. Quel bonheur de découvrir à deux minutes de mon auberge la plus délicieuse chocolaterie ou la plus enivrante distillerie!

Cet automne, j'ai passé quelques semaines en Hollande et au Danemark, à gambader de ville en ville, à flâner de boutique en boutique, émerveillée des différences et ressemblances de ce monde qui font de l'être humain une entité complexe et charmante. À Amsterdam, je demeurais sur le Kloveniersburgwal (contente de ne pas avoir à le prononcer cette fois-ci), à 5 minutes de marche de la gare centrale, et, à mon grand bonheur et désespoir, à deux minutes d'une minuscule chocolaterie, Puccini Bomboni, caverne resplendissante aux mille et une bouchées gourmandes: des rochers au coeur de carmamel croquant, des ganaches alcoolisées (mes préférées, ai-je besoin de spécifier?). Oh la la, le premier soir, j'en ai acheté 4, les ai toutes dévorées et suis retournée le lendemain dire à la dame qu'ils étaient cruels de créer d'aussi diaboliques choses, que j'en avais rêvé toute la nuit et que, S'il-vous-plait, j'allais en prendre encore 4. Et un gratuit, gracieuseté de la dame. Vous pouvez voir de magnifiques photos de l'endroit ici, pas mes photos, j'étais trop gênée de sortir mon appareil...

Cependant, je n'aime pas que le chocolat. Étonnant, j'en conviens, mais les bonbons me font autant saliver. Vous êtes la bienvenue chez Papabubble, là où on prépare vos bonbons devant vos yeux. On peut en effet, à la boutique même, les observer rouler les rouleaux de sucre, troncer les tronçons, et on peut toujours essayer de ne pas baver sur le plancher, mais ça reste difficile. On voudrait tout prendre, tout acheter, on se retient un peu puis, on se laisse aller...

Au Danemark, j'avais mes propres points de repère, mais "runners" qui me donnaient une certaine constance, comme si je vivais là-bas, comme si j'y avais pignon sur rue. Chaque jour, j'allais prendre mon café au même endroit, une chaîne de librarie/café où je faisais semblant de fouiner les rayons de bouquins en danois pour ensuite aller me prendre mon espresso allongé, m'assoir à une table au bord de la fenêtre et lire mon roman, en anglais. Ensuite, je me baladais en ville, et m'évanouissais devant toutes les franchises de Frellsen Chokolade. J'y trouvais d'immenses triangles de praliné chocolaté, noir ou au lait, des confections de marzipan, qu'on me donnait dans des petits sacs de papier, parfaits pour marcher tout en se "bourrant la face". J'en ai rapporté à Montréal, et mes amis et moi, nous nous sommes empiffrés en souvenir de nos escapades respectives. Comme c'est bon de voyager, même en restant chez soi!

C'est ainsi que, à tous mes voyages, je reviens ici les bras chargés de confections amusantes qui me permettent de revisiter ces endroits magnifiques, à table. Que pourrais-je faire de bibelots et autres attrapes-touristes quand je peux aller dans les épiceries du coin faire le plein de saveurs nouvelles ou eéconfortantes. Il me reste encore des flacons de confiture du Costa-Rica, des bonbons, ma super Salsa Lizano: chaque bouchée me renvoie sur la plage ou sur un volvan, au resto Pescado Loco de Playa Hermosa ou au petit pub charmant de Liberia. Je ne peux rien demander de mieux!

29 décembre 2007

Truffes aux épices

Je crois que la plus belle chose sur cette planète, "besides" mon reflet dans le miroir, est un gros bol rempli de ganache au chocolat, encore tiède et fondante, aussi soyeuse que mon déshabillé en satin, aussi crèmeuse qu'un carré de beurre déposé sur la langue, aussi riche que l'homme de mes rêves. Rien ne m'émerveille autant que ce miraculeux mélange de crème et de chocolat, une des rares combinaisons ou le résultat vaut cent fois plus que les composantes séparées. Je m'y baignerais, j'en mangerais jusqu'à en mourir et monterais au paradis. C'est bien la seule chose qui pourrait me faire croire en Dieu. Et pourquoi est-ce que je n'en mange pas tous les jours, à tous les repas, jusqu'à en mourir et monter au paradis??? Et bien parce que c'est comme ça, la vie, c'est fou.

Le temps des fêtes sent la cannelle et le clou de girofle. Chez moi, il sent aussi la cardamome et l'anis étoilé, le allspice et le gingembre. C'est tout ce que j'ai mis dans 125 ml de crème épaisse, et j'en ai mis abondamment, pour bien saturer le liquide: dix clous, 3 bâtons de cannelle, 20 gousses de cardamome, un bon tronçon de gingembre, bien massacré, 3 belles étoiles et du allspice autant que vous en voulez. J'ai fait frémir la crème, puis j'ai laissé le tout infusé longtemps, j'ai passé la crème au chinois, mesuré le liquide, rajouté de la crème pour atteindre le 125 ml (une partie avait évaporé durant le frémissement), j'ai refait frémir le tout. La crème bien chaude, je l'ai versée sur 200 g de bon chocolat noir, 72% de cacao, en pastilles ou haché et j'ai touillé.

Miracle! De la ganache!

Refroidie pendant 1 heure au fridge, la ganache devient plus maniable, à la douille ou à la parisienne, pour faire de petits tas. Les petits tats refroidis 30 minutes au fride deviennent plus maniables pour en faire de "belles" boules, qu'on peut rouler dans le cacao en poudre. Je suis toujours aussi nulle qu'avant pour faire des bouboules. Mais P?%#?N qu'elles sont bonnes!

14 juin 2007

Fleurs de zucchini, golden gazpacho, croûte au four et retour sur ma quête

Je n'ai toujours pas expliqué ce que j'ai finalement fait de mes fleurs de zucchini. Dans le même bouquin de Mario Batali dont j'ai parlé précédemment, Molto Italiano, j'ai trouvé une recette de fleurs de courgettes avec chèvre et sauce de tomates jaunes. Pas d'éclaboussante friture, en plein mon genre de recette!

Donc pour une vingtaine de fleurs, on me demandait:
1 tasse de chèvre mou
2 oignons verts
1/4 cuil. à thé de muscade
un oeuf
sel et poivre

Mélanger le tout dans un bol et en farcir les fleurs.

Et pour la sauce aux tomates
500 g de tomates jaunes
1/4 tasse d'huile d'olive
un peu de vinaigre balsamique blanc (dans le livre, vinaigre de vin rouge, mais j'ai pensé que du balsamique blanc ferait l'affaire, sans risquer de modifier la couleur du mélange)
basilique

Réduire le tout en purée et passer au chinois. J'ai préféré ajouter le basilique une fois la sauce terminée, pour pouvoir voir la petite chiffonade verte flottant dans son bain d'or.

On fait revenir les fleurs à la poêle dans un peu d'huile d'olive et on sert avec la sauce. On sert de suite. Ce fut en fait mon petit-déjeuner de l'autre jour, plus long que des toasts à préparer mais beaucoup plus satisfaisant. On y perd un peu le goût de la fleur, alors ma recherche de la technique parfaite pour cuire ces fins légumes n'est pas terminée!





Je ne sais pas q'elle était la grosseur des fleurs de Batali, mais j'avais deux fois trop de farce et encore un bol de sauce non-utilisée à la fin de la recette. Rien ne se perd, rien ne se perd, dans la cuisine de Pooz. Je vois souvent Josée di Stasio faire des croûtes au four avec un mélange d'oeuf et de fromage, alors je me suis dit que cette farce ferait très bien l'affaire. Effectivement, se fut délicieux. Et le reste de sauce??? Le mélange me faisait penser à un début de gazpacho, avec trop d'huile d'olive. Alors j'y ai ajouté une tomate et un poivron jaune grillées et, tadam, une magnifique soupe glacée parfaite pour l'été





......

Passons aux choses sérieuses, mes truffes choco gingembre wasabi : j'ai finalement récolté assez de réactions sur ma concoction et je crois bien que ma quête de la truffe parfaite n'est pas terminée (aucune quête ne semble se terminer ces temps-ci). Sur les trois personnes qui n'ont absolument rien goûté sauf le chocolat, 3 sont de gros fumeurs (ah, ces fumeurs). Pour les autres, ils ont tous goûté le gingembre et ressenti la note épicée sans pour autant déterminé qu'il s'agissait de wasabi. Tous ont apprécié (ou semblent avoir apprécié) ma truffe, mais je suis à la recherche d'un succès plus évident. Dur dur la vie...

9 juin 2007

Midnight Snack: Humm... encore du chocolat


Quand on est rendu à bouffer des brownies au chocolat à minuit, a-t-on un problème??? J'espère que non, car je viens de découvrir la recette parfaite pour le brownie parfait, certainement un futur "runner" en Poozanie. Avec sa tonne de cacao et son chipotle excitant, je ne dormirai pas avant 4h00 du mat. Tanpis. C'est bon.

Je suis tombée sur une recette de Emeril Lagasse pour un brownie avec chipotle, mais la base de brownie manquait un peu de décadence. Alors j'ai choisi une autre recette qui convenait un peu plus à mes fantasmes chocolatés. J'ai remplacé le mascarpone par du Philadelphia, le sucre par de la cassonade foncée et j'ai ajouté un peu de chipotle en poudre, enfin, beaucoup de chipotle ... Mon petit plaisir masochiste, du choco qui brûle.....



Okay, il manque quelque chose...



On dirait du fudge, Jeez, tellement c'est dense et somptueusement riche. Si je pouvais manger cela trois fois par jour, sans manquer de me boucher les artères pour de bon, je serais comblée.

...

Mon extase devant de petites merveilles culinaires me laisse parfois perplexe, comme s'il devait y avoir une raison derrière cela, un traumatisme ancien qui expliquerait ma fascination pour tout ce qui se transforme en merveilles comestibles. Ma mère n'était pas bonne cuisinière. En fait, elle ne cuisinait presque pas. Mais de temps en temps, pour nous faire plaisir, elle prenait des zucchini, un peu de farine, des oeufs, du sucre, du beur....de la margarine et produisait magiquement un cake tout simple, mais tellement spécial. Nous avions rarement droit à du dessert au domaine familial, alors même un gâteau aux légumes me transportait de joie. Et c'était délicieux, c'était un passage du charbon au diamant, de la verdure fade à la plus savoureuse des pâtisseries. Et comme tout enfant qui ne comprend absolument rien aux vraies choses de la vie, mon cake en main, j'aimais un peu plus ma mère de m'avoir donné autre chose que du végé-pâté.

Chaque fois que je cuisine, j'essaie d'aborder le tout ainsi: dans chaque zucchini se trouve un petit bijou à réveler. Pas de connaissance ou de grandes techniques requises, seulement l'envie de faire plaisir aux autres, et de se faire plaisir aussi.

Merci mouman.

5 juin 2007

En quête de la truffe parfaite: Truffe Gingembre et Wasabi



Ceux qui ne sont pas fous du chocolat, vous pouvez arrêter de lire de suite. Allez lire mes affichages précédents. Moi, je suis complètement malade, passionnément amoureuse, obsessivement mordue de chocolat. Le cacao doit être l’ingrédient le plus important dans mon garde-manger : je l’adore évidemment nature, dans les sucreries, mais aussi dans les mole (sauce mexicaine à base de chile et de cacao) sur les viandes, dans les mélanges d’épices sur les grillades … Une journée sans chocolat, c’est sans aucun doute une mauvaise journée.

Je connais des gens qui n’aiment pas le chocolat. Je veux les croire, mais c’est dur … Le cacao fait partie de la nourriture des dieux, avec l’huile d’olive et … je ne sais pas … la cardamome … non, la tomate! Humm…. huile d’olive… tomate …. bruschetta ….

Revenons au chocolat. C’est un des aliments les plus intéressants de l’histoire des êtres humains. Je vous conseille d’ailleurs un livre écrit par deux anthropologues, une étude archéo-ethno-historique de la cabosse fabuleuse : The True History of Chocolate par Sophie D. Coe et Michael D. Coe. Les deux auteurs, anthropologues de formation, ont un talent pour la vulgarisation, alors n’hésitez pas à vous lancer dedans.



Pour les paresseux, j’en ferai un résumé dans quelque temps.

Mais c’est bien beau de lire sur le cioccolato, c’est encore mieux de le manger. Et pour en manger, on peut l’acheter. Trop simple, je suis une femme de défi (heuuu). Disons que, cette fois-ci j’ai eu envie de tester mes capacités de chocolatière et de me lancer à la recherche de la meilleure truffe, de la truffe parfaite, de la truffe paradisiaque, ou mortelle pour les tendancieux masochistes.

En flirtant avec le net, je suis tombée sur plusieurs combinaisons gustatives intéressantes, sous forme de gâteau, de mousse, de chocolat chaud et de chocolats moulés ou en truffe et m’en suis inspirée pour créer ma première recette toute simple: 5 ingrédients, simple ganache et trempage, rien de mieux pour commencer ma quête.

Commençons par les ingrédients :

Pour la ganache :
250 ml de crème 35 %
225 g de chocolat mi-amer (j’ai décidé de prendre un 64% pour qu’il y ait assez de sucre pour balancer le brûlant des deux autres ingrédients – d’habitude j’utilise du 75%)
1,5 cuillère à soupe de jus de gingembre
¾ de cuillère à thé de pâte de wasabi



Pour l’enrobage :
gingembre confit
150 g de chocolat mi-amer (j’ai utilisé le même que pour la ganache)



Pour le jus de gingembre, j’ai râpé un tronçon de gingembre de 10 cm environ, j’ai ensuite pressé cette pulpe dans un tamis pour en extraire le jus. Nul besoin de se préoccuper de l’écorce, elle ne traversera jamais le tamis. J’y ai de suite mélangé la pâte de wasabi : je ne voulais pas me ramasser avec une ganache avec des petits « pouets » de wasabi un peu partout. Non non non, je veux une ganache lississime.

J’ai chauffé la crème en essayant de ne pas la faire déborder de rage. Difficile. Oupps… okay, il me reste de la crème, je réessaie. Bon! On verse ensuite sur le chocolat. Le mien était déjà en petites pastilles, autrement, il faut absolument le couper en petit morceau, ou mieux, le râper. Une fois le tout bien mélanger, j’ai ajouté mon jus de gingembre/wasabi. Et là je dois me retenir pour ne pas engloutir la ganache en trois cuillérées. Difficile. Oupps…. Non c’est une blague. Je n’ai fait que goûter pour vérifier … l’assaisonnement.



Et maintenant, je dois attendre que la ganache fige.

...

C’est long.



Peut-être 15 minutes encore.



Voilà! Là, on baisse le chauffage si ce n’est pas déjà fait, on se met tout nu, pour avoir bien froid et pour que nos mains soient glaciales. Non, pas de photo. Et on roule. Je ne suis pas une adepte de la perfection pour l’apparence (malheureusement peut-être) alors une forme conique, oblongue, ou indescriptible me convient tout à fait. On ne va pas y passer la nuit. Une fois toutes mes « boulettes » formées, je me suis dit qu’il valait mieux les mettre quelques minutes au fridge avant de passer à l’enrobage, la ganache ayant ramolli un peu au contact de mes mains. Pendant ce temps, je fais fondre les 150 g de chocolat au bain-marie et je coupe mon gingembre confit en petite lanière. Je passe à l’étape finale, la récompense approche. Je deviens nerveuse et impatiente. Trempe, dépose, gingembre, dépose, trempe, dépose, gingembre, dépose…. J’en ai 33 comme ça.

Je vous présente le résultat avant de vous faire part de mes commentaires.






Étonnamment, la truffe n’est pas du tout piquante, enfin, par pour mon palais. On goûte le wasabi, et le petit morceau de gingembre confit rehausse la saveur du jus dans la ganache, mais le tout reste subtil. Moins intimidant pour les traditionalistes, peut-être un peu décevant pour les aventureux. Demain, je teste le tout sur des cobayes.