21 janvier 2008

Cornets de soya au lit, littéralement...

Okay, ça devait bien arriver. Je vous raconte que je n’ai plus envie de cuisiner, et BANG! je me mets à faire cuire du riz, broyer un hummus après avoir vu ce post, bouillonner une soupe et je ne peux plus m’arrêter. Je ne pensais pas qu’on pouvait user de psychologie inversée sur soi-même mais il semble bien que ça fonctionne, du moins dans mon cas. Je me demande si je pourrais m’inciter subconsciemment à faire autre chose que cuisiner. Voyons, tentons l’expérience:

Je n’ai pas envie de faire du ménage…

Je n’ai plus le goût de pratiquer mon yoga…

Je ne veux pas aller au boulot…

Je ne sais pas combien de temps ça prend pour faire effet…

Nan! Rien. Enfin, pas pour l’instant. Nous verrons bien demain!

En attendant, un autre « midnight snack » hier soir, quelques heures à l’avance. Lorsque je me lève à 5h du mat pour aller bosser, mes draps m’appellent dès 21h00. Je ne fais un effort que pour certaines émissions télé. (LOST commence bientôt, rien à voir avec la bouffe, mais je risque de trouver un tas de manière de relier l’émission à mon blogue, vous êtes avertis). Pour en revenir à mon casse-croûte, j’ai décidé de faire ça rapide, pas compliqué et coloré. Je dis ça comme si ça m’arrivait de faire compliqué… Ah la la

Il y a quelques jours, en balade sur Sherbrooke Ouest, je suis allée à l’épicerie japonaise située juste un peu plus au Sud, sur Victoria. Je préfère celle sur Sainte-Catherine, mais je ne me prive jamais d’un petit passage lorsque je suis dans le coin. Ils ont aussi en vente des feuilles de soya colorées naturellement avec du curcuma et autre, pour créer de jolis makis, des cornets ou autres préparations ludiques. Pratiques pour ceux qui n’aiment pas le goût du nori, mais qui veulent tout de même s’initier à la cuisine et à l’esthétique culinaire japonaises. Assez dispendieuses par contre, donc on les essaie pour s’amuser puis on conserve le tout dans sa mémoire en savourant un Kraft Dinner (je blague … aucun KD n’a passé le pas de ma porte).


Elles ont tout de même été parfaites pour me monter un petit lunch rapido presto, avec quelques feuilles de laitue, de la mayo japonaise, beaucoup de wasabi (mes voies nasales sont aujourd’hui complètement libérées) et, oui je sais, un crime contre l’intégrité culinaire pour plusieurs, de la goberge. La feuille de soya prend moins l’humidité du riz que les feuilles de nori, elle collait donc moins bien mais restait craquante sous la dent.

Alors je me suis installée au lit avec mon assiette de cornets nappés d’un filet de sauce soya. L’ordi ouvert sur mes cuisses, j’ai regardé pour la xième fois Knocked Up (ce film me fait pouffer de rire, et pleurer de douleurs quand je la vois accoucher). Un petit dimanche soir comme je les aime, tranquille, savoureux, hilarant.

Peut-être que lundi ma psychologie inversée fera effet … je vous en reparle.

3 commentaires:

Miss Bebop a dit…

Je te remercie de me citer dans ton billet c'est amusant de se trouver ici, car J,apprécie ton blog... et cette recette improvisée est géniale moi qui adore les sushis pas je ne connaissais pas ces feuilles de soyas si colorées, j'adopte... Il faut que j'en trouve en région, sinon je pars pour Montréal!

Sarah Pisanu a dit…

L'épicerie dont je parle à un site internet :
http://www.sushilinks.com/miyamoto/history.html

Je crois qu'ils peuvent livrer leurs produits. Tu pourras toujours les contacter.

Anonyme a dit…

Merci je fais une petite recherche et bonne soirée!