12 janvier 2008

Souvenirs de voyage

Entre deux musées, une randonnée sur un volcan et un souper avec des amis d'un autre continent, je profite de mes voyages pour faire de fabuleuses découvertes gastronomiques. Quel bonheur de découvrir à deux minutes de mon auberge la plus délicieuse chocolaterie ou la plus enivrante distillerie!

Cet automne, j'ai passé quelques semaines en Hollande et au Danemark, à gambader de ville en ville, à flâner de boutique en boutique, émerveillée des différences et ressemblances de ce monde qui font de l'être humain une entité complexe et charmante. À Amsterdam, je demeurais sur le Kloveniersburgwal (contente de ne pas avoir à le prononcer cette fois-ci), à 5 minutes de marche de la gare centrale, et, à mon grand bonheur et désespoir, à deux minutes d'une minuscule chocolaterie, Puccini Bomboni, caverne resplendissante aux mille et une bouchées gourmandes: des rochers au coeur de carmamel croquant, des ganaches alcoolisées (mes préférées, ai-je besoin de spécifier?). Oh la la, le premier soir, j'en ai acheté 4, les ai toutes dévorées et suis retournée le lendemain dire à la dame qu'ils étaient cruels de créer d'aussi diaboliques choses, que j'en avais rêvé toute la nuit et que, S'il-vous-plait, j'allais en prendre encore 4. Et un gratuit, gracieuseté de la dame. Vous pouvez voir de magnifiques photos de l'endroit ici, pas mes photos, j'étais trop gênée de sortir mon appareil...

Cependant, je n'aime pas que le chocolat. Étonnant, j'en conviens, mais les bonbons me font autant saliver. Vous êtes la bienvenue chez Papabubble, là où on prépare vos bonbons devant vos yeux. On peut en effet, à la boutique même, les observer rouler les rouleaux de sucre, troncer les tronçons, et on peut toujours essayer de ne pas baver sur le plancher, mais ça reste difficile. On voudrait tout prendre, tout acheter, on se retient un peu puis, on se laisse aller...

Au Danemark, j'avais mes propres points de repère, mais "runners" qui me donnaient une certaine constance, comme si je vivais là-bas, comme si j'y avais pignon sur rue. Chaque jour, j'allais prendre mon café au même endroit, une chaîne de librarie/café où je faisais semblant de fouiner les rayons de bouquins en danois pour ensuite aller me prendre mon espresso allongé, m'assoir à une table au bord de la fenêtre et lire mon roman, en anglais. Ensuite, je me baladais en ville, et m'évanouissais devant toutes les franchises de Frellsen Chokolade. J'y trouvais d'immenses triangles de praliné chocolaté, noir ou au lait, des confections de marzipan, qu'on me donnait dans des petits sacs de papier, parfaits pour marcher tout en se "bourrant la face". J'en ai rapporté à Montréal, et mes amis et moi, nous nous sommes empiffrés en souvenir de nos escapades respectives. Comme c'est bon de voyager, même en restant chez soi!

C'est ainsi que, à tous mes voyages, je reviens ici les bras chargés de confections amusantes qui me permettent de revisiter ces endroits magnifiques, à table. Que pourrais-je faire de bibelots et autres attrapes-touristes quand je peux aller dans les épiceries du coin faire le plein de saveurs nouvelles ou eéconfortantes. Il me reste encore des flacons de confiture du Costa-Rica, des bonbons, ma super Salsa Lizano: chaque bouchée me renvoie sur la plage ou sur un volvan, au resto Pescado Loco de Playa Hermosa ou au petit pub charmant de Liberia. Je ne peux rien demander de mieux!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les voyages c'est l'ouverture sur le monde et sur nos papilles aussi!

oooo a dit…

Je viens tout juste de découvrir la Salsa Lizano (mon frère en a rapporter du Costa Rica) et je suis en amour. J'en veux plus! Où est ce que je pourrais en trouver à montréal vous pensez??!!!

Sarah Pisanu a dit…

J'ai déjà trouvé une gigantesque bouteille de Salsa Lizano à La Dépense, au Marché Jean-Talon. S'ils n'en n'ont plus, je suis certaine qu'on peut demander et ils en commanderont d'autres. Ils sont toujours charmants là-bas!